A
l'est de Remiremont,
profondément traversés par les vallées
de la
Moselle, de la Moselotte,
de la Cleurie ainsi que des cours d'eau
secondaires, les massifs s'élèvent progressivement
et
vigoureusement à 766 mètres au Sapenois,
à 819
mètres au Fossard et au Bambois (Vosges
Saônoises),
à 826 mètres à Chèvreroche,
à 863
mètres au Moyenmont, à 899 mètres dans
le massif
de Longegoutte. En allant vers l'est, on dépasse les 900
mètres au delà du Haut du Tôt, dans
la Forêt Domaniale du Géhant,
au-dessus du
Thillot.
On
atteint ensuite 1014 mètres au Haut du Roc, 1028
mètres
aux Roches St-Jacques, 1008 mètres à la Piquante
Pierre.
L'altitude s'accroît encore sensiblement jusqu'à
la
crête principale du massif des Vosges.
Les
massifs
montagneux ne
concernent uniquement que la partie du Pays de Remiremont
située dans les Vosges Moyennes, le pays de la Vôge
ne possédant
intrinsèquement pas les caractéristiques
d’un relief de montagne, il ne porte
donc pas de massifs montagneux à proprement parler.
Le massif de la
Forêt
de Saint-Nabord


Forêt du massif de la Forêt de Saint-Nabord, à proximité du Col de Raon
C'est
le premier relief granitique
à l’est de la
Vôge,
il se situe sur la rive
gauche de la
Moselle,
laquelle vient buter contre cet ultime contrefort en prenant une
direction
Nord. A l’est de Raon-aux-Bois, le sol gréseux
et
la forêt de
feuillus laissent la place aux
sommets granitiques et à leur forêt de
résineux. Ce
massif, secondaire et de taille modeste, est
compris entre le Col de Raon au sud, le Ruisseau de Champée,
un axe Raon-aux-Bois-Vrupt-Pouxeux
(sépare la partie du
massif à
forêt de feuillus comprise
dans la
Vôge de
celle appartenant au massif vosgien).
Son relief est peu
accentué,
s’élevant en pente douce à
l’ouest, néanmoins il redescend assez rapidement
sur
la vallée de la
Moselle,
sa partie supérieure dominant directement la
vallée, en particulier au niveau
de la
Forêt des
Barres.
Il culmine à 632
mètres
à la
Forêt de Saint-Nabord
Longuet. L’altitude de sa crête est
légèrement supérieure à 600 mètres.
Le massif de Fossard


Le massif du Fossard, tel qu'il domine Saint-Etienne-lès-Remiremont
C'est
le premier massif important du massif
vosgien à l’ouest, visible directement depuis la Vôge.
Il est aisément
délimité par les
vallées de la
Moselle
au sud et à l‘ouest, la Moselotte
au sud, la
Cleurie
à l’est, le Col de Bonnefontaine (676 mètres),
les vallées du Scouet et du Barba
au nord, et la vallée de la Vologne
au Nord-ouest. Il s’étend sur prés de 12 km
du Nord au Sud
Le
massif a une forme
allongée, prenant du nord au sud une direction sud-est puis
légèrement sud-ouest.
Il a une largeur constante dans sa partie sud entre Moselle et Cleurie
d’environ 4
km
avant de s’élargir dans sa partie centrale pour
atteindre une largeur de 8 km de la Moselle
au Tholy
puis de
reprendre une largeur
d’environ 4
km
dans sa partie Nord.
Il
peut être
divisé en trois
sous ensembles :
-Une
partie méridionale,
séparée par le ruisseau de la Suche
et le Col du Singe (722 mètres).
Elle est
nettement délimité par les profondes
vallées l’entourant Elle consiste en un
vaste plateau central d’une altitude d’environ 750 mètres,
creusé ça et
là par les vallées des ruisseaux du Thin, du
Grand Rupt et des affluents du Ruisseau
de la Suche.
Sa
partie la plus élevée est à
l’extrême sud, d’une altitude 800 mètres
et où se
trouve le sommet d’une altitude de 812 mètres.
C’est la partie du
Fossard la
plus mise en avant du fait des nombreuses curiosités
naturelles et historiques
qu’elle abrite ainsi que de sa facilité
d’accès. Elle domine notamment
directement Saint-Etienne-lès-Remiremont.
On peut noter que malgré
le
caractère granitique du massif, le socle
supérieur est constitué en majorité de
Grès, celui même recouvrant le plateau de la Vôge.


Un tapis de végétation typiquement vosgien au loin les massifs de la
Haut Moselle et de la Moselotte
-Une
partie centrale, entre
le ruisseau de la
Suche
au sud et l’axe ruisseau de la Borne
Martin-Vacherie-Grande
Cascade
de Tendon. C’est une partie
faiblement
individualisée
et apparentée à la partie sud, elle
s’étend davantage d’ouest en est que du
nord au sud. Elle porte les plus hauts points du massif, avec la Tête
de la
Charmotte (819 mètres)
et des
altitudes dépassant 800 mètres
sur la crête dominant la vallée de la Cleurie
ainsi qu’au dessus
des Roches des Champs Dolents. Elle est profondément
traversée par les ruisseaux
de la
Suche, du
Ramier, de la Borne Martin
(ou d’Eloyes) à l’ouest, de la Hutte
au nord. De nombreuses fermes et ruines d’anciennes
fermes y sont établies ainsi que des chemins
pavés en certains endroits.
-Une
partie septentrionale,
au-delà
du ruisseau de la Borne Martin.
Celle-ci est typiquement différente des deux autres parties,
de part son
altitude qui ne dépasse pas 767 mètres
et ses paysages où se mêlent forêt et
zones
ouvertes où sont établies des fermes.
C’est une partie en bordure du massif
vosgien aux reliefs sensiblement moins vigoureux et qui
s’abaissent nettement
en allant vers Jarménil.
A
ce titre, les montagnes des Vosges,
vues depuis la vallée de la
Moselle,
ne commencent véritablement qu’au niveau de la
ville d’Eloyes
et l’apparition
des premiers sommets conséquents
tels que la
Tête des Cuveaux (780
mètres).
Dans cette
zone, les altitudes maximales passent de 450
mètres à 800
mètres en quelques
kilomètres, c’est alors la fin de la zone de
contact apparentée à la
Vôge et le début des
Hautes-Vosges (voir carte).
Le massif du Parmont, de la
Tête des Ânes et du Bambois
Ce
massif, dont
les
trois
composantes mineures sont indissociables a une forme rectangulaire,
d’une
faible largeur et dont la longueur s’étire du nord
au sud, de l’ouest de la
ville de Remiremont
à Olichamp. Il est compris entre la Vôge
à l’ouest et la vallée
du Fouchot à l’est. Il culmine à 685 mètres
au Bambois, avec des altitudes de 600 mètres
pour le
Parmont et 640 mètres
pour la
Tête des Ânes. Ce massif marque la limite orientale de la Vôge
et le commencement des Vosges
Moyennes au sud de la Moselle. Il
est à cheval sur la ligne de partage des eaux (Pas de
l’Âne). L’Augronne
y
prend sa source, à l’Etang du Renard (585 mètres).
Les
massifs
du Corroy et du
Sapenois
Le
massif du Corroy
se situe au sud de la
ville de Remiremont, qu’il domine directement, faisant le
pendant au massif du
Fossard de l’autre côté de la
vallée de la Moselle.
Il
est délimité par la
vallée de la
Moselle
au Nord et à l’est, le Ruisseau de la Croisette
au sud-est, le Chalet des Gardes au sud
et le Fouchot à l’est. Sa majeure
partie se trouve sur le territoire
de Remiremont, exceptée la partie sud-est appartenant au
corridor de Saint-Etienne-lès-Remiremont.


Le massif du Corroy tel qu'il se présente depuis la montée de la
Croisette d'Hérival
Il culmine à
715 mètres,
sa crête supérieure, desservie par le Chemin de
Crête se situe à une altitude
moyenne de
690 mètres.
Le massif est profondément entaillé par le Ruisseau de
la Fontaine
Mathis
et le Ruisseau
du Pransieux. C’est un massif granitique dont le plateau
sommital est, à
l’instar du massif du Fossard, composée de
Grès. Il possède quelques roches
remarquables dont la plus connue est
la Roche
Tocquaine.
Ce massif est très
emprunté
par les randonneurs du fait de son contact direct avec la ville de
Remiremont. Le Chalet des Gardes se situe en haut de la route du Fiscal
lieu de
courses de côte.


Le Chalet des Gardes, dans la Forêt Communale de Remiremont
Le massif du
Sapenois est
un massif secondaire faiblement
individualisé, situé au sud du massif du Corroy
dont il n’est pas réellement
séparé. C’est le massif le plus
élevé du secteur avec une altitude de
766 mètres,
dominé par
un plateau de grès à
750 mètres
d’altitude. Il est situé sur la ligne de partage
des eaux, au nord de la
Forêt Domaniale
d’Hérival.
Les massifs
d'Hérival et du Haut Girmont
Du sud du massif du Sapenois aux Vosges
Saônoises se trouve une zone montagneuse continue aux
altitudes allant de 700 mètres à 750 mètres. Il s'agit des massifs
d'Hérival et du Haut Girmont.
Le massif d'Hérival est le prolongement au sud du massif du Sapenois,
il est recouvert dans sa majeure partie par la Forêt Domaniale
d'Hérival sur la commune du Val-d'Ajol; la partie orientale,
au dessus
de la Vigotte, est située au Girmont-Val-d'Ajol. Le massif est
traversé
par la haute Combeauté au nord et est bordé par le Ruisseau de la
Vigotte puis le Ruisseau du Géhard au sud. Il culmine à 722 mètres à la
Tête des Mozets. Le massif est traversé par les routes forestières de
Marinfosse et de la Tête des Mozets, ainsi que par le Sentier des
Vieilles Abbayes du nom des ruines du même nom.


Vue sur la Beuille, le soir
Le massif du Haut Girmont est la continuation de la zone montagneuse de
la Haute-Moselle située en amont du Girmont-Val-d'Ajol entre le massif
d'Hérival au nord et les Vosges Saônoises au sud. Il est bordé au nord
par le Ruisseau de la Vigotte et au sud par la Ruisseau des Graviers
qui fait également limite régionale entre
Lorraine
et Franche-Comté. Le
massif est traversé par le Ruisseau du Plain Pré, exutoire du Coke
Etang. La Route des Forts parcours la zone de crête à la limite de
Rupt-sur-Moselle. Les altitudes sont du nord au sud de 758 mètres à la
Beuille (Pylône télécom), de 735 mètres à la Tête des Sarrazins et de
753 mètres aux Grands Bassots (altitude maximale du Girmont-Val-d'Ajol).
Le
massif du Bélier


Le massif du Bélier et la vallée encaissée de Cheneau
C’est
l’avant-garde nord du
massif montagneux situé entre les vallées de
la Haute-Moselle et de la Moselotte. Le massif du Bélier
est situé au nord du col de Cheneau (533 mètres).
Il culmine à 657 mètres.
Il possède
une haute façade rocheuse donnant directement sur le col de
Cheneau.
Une tête de bélier figure sur le blason de la commune du Syndicat pour
le représenter.
Le
massif des Hats, de
Moyenmont, de Houé et des Meules


Un aspect du Bois des Hats depuis La Poirie (Dommartin)
Situé
entre le Col de Cheneau (533 mètres)
au nord et le Col de Xiard (766 mètres) au sud, il
s’élève à 720
mètres aux Hats,
à 745
mètres
à Moyenmont,
à 827
mètres
aux Meules et à 846 mètres
à la
Tête
de Houé, son sommet.
Il constitue la grande partie
septentrionale du massif situé entre Haute-Moselle et
Moselotte, sensiblement
plus basse que les parties centrale et orientale. La seule zone
d’altitude
relativement conséquente est la crête
où se trouve les Roche de Mortevieille,
liant la Tête de Houé au sommet du Bois des
Meules. Elle est profondément
creusée par les ruisseaux descendant de
l’Etang de la
Besace
et du Col de
Longeroye (694 mètres)
ainsi que par le Ravage. La partie orientale du massif descend de
manière assez
rapide sur la Moselotte.
Le massif de Longegoutte
Ce
massif, du nom d'une ancienne ferme et de la
forêt domaniale du même nom
logée en sa partie
supérieure est un massif de premier
plan de part son altitude relativement élevée et
sa grande étendue
géographique. Il se situe entre les
vallées de la
Moselle au sud et de la Moselotte
au nord et
est compris entre la Moselle
à l’ouest (lors de son coude vers le Nord) et le Col du Rhamné (855
mètres) à l’est. Le Col
de Xiard le limite au nord. Le massif culmine à
l’altitude absolue de 899 mètres sur la
crête de
la partie orientale de la Forêt
Domaniale
de Longegoutte, aux limites de Rupt-sur-Moselle et de
Saulxures-sur-Moselotte.
Les autres sommets sont le Groffer (898 mètres),
le haut de la
Houssière (894 mètres),
le haut de Fousseramont
(889
mètres), le
chalet des Haneaux (884 mètres).


Le massif de Longegoutte dominant Vecoux (point de vue)
C’est
un massif
sensiblement
plus élevé que ceux l’environnant, son
altitude dépassant 800 mètres
en de nombreux endroits. Sa crête sommitale est remarquable de
stabilité, celle-ci cours sur
toute la longueur du massif, débutant au-dessus de la Table
d’orientation de
Vecoux (à la limite des communes
de Vecoux et de Rupt-sur-Moselle) à 863 mètres,
elle se
poursuit vers l’est en passant successivement par la Tête
de l’Avuxon (860 mètres),
les bois de la
Saye
et du Fays (≈ 850 mètres),
le plateau de la
Charme (867 mètres),
le Groffer
(898
mètres)
et le haut de Fousseramont (889 mètres).
Le
massif est
profondément entaillé par le Ruisseau d’Aufaing qui prend sa
source à la tourbière de la Charme,
ainsi que par ses
affluents tels que la Goutte
du Seux qui descend de la Salmade Source
(chalet des Haneaux), la Goutte
de la
Croix du
Lait ou encore la Goutte
des Fraiteux. La
Goutte
de Ligebierupt ainsi que le ruisseau du Pré des Gouttes sont
à mentionner.
Le
massif recèle une
diversité écologique (faune et flore) importante,
en particulier autour du
plateau de la
Charme
(tourbière) ainsi que de la réserve biologique du
même nom située en forêt
domaniale.
De
nombreuses ruines et
chemins pavés y sont disséminés sur la
commune de Rupt-sur-Moselle, à l’instar
de l’impressionnant ensemble pavé de Ligebierupt
(chemin pavé d’énormes blocs
menant aux ruines de Ligebierupt), le chemin pavé
situé à mi-distance des chalets
de la
Charmotte
et des Haneaux (partant du chemin forestier en direction de la Roche
Jaugeon), certaines portions
pavées dans les secteurs de la goutte du Seux et de la Cloche,
les chemins pavés
situés en Amont d’Aufaing, le secteur de Tirebret
et de la
Toreille (en amont du
ruisseau de Grandrupt). D’autres traces d’un
habitat pastoral sont établies au
dessus de l’Envers de Thiéfosse ainsi que dans le
secteur de Fousseramont.
Le
Haut de
Bélué est un
massif secondaire, peu individualisé et
séparé du massif de Longegoutte par le
Col de la Croix du Lait (787 mètres).
Il culmine à l’altitude de 870 mètres
et domine
directement la ville de Rupt-sur-Moselle. Il possède un
remarquable point de
vue donnant sur le Ballon d’Alsace et les sommets du
sud du
massif vosgien. Des ruines
importantes y sont établies attestant l’importance
de l‘habitat pastoral par le
passé (chemin de Lampiay).
Le massif de Chèvre-Roche
Dominant
la commune du Syndicat
ainsi que Crémanvillers (commune de Vagney), le
massif de
Chèvre-Roche est aisément reconnaissable à sa forme arrondie à la
croisée de la Cleurie et de la Moselotte. Le massif se situe dans
la
continuation du massif portant à l'est le Haut-du-Tôt et se prolongeant
jusque dans les hauts de Gérardmer. Le massif de Chèvre-Roche est bordé
à l'est par une ligne approximative reliant du nord au sud le Ruisseau
du Beugnot - Faing la Beurre - le Ruisseau de Lémont.
Culminant à une altitude de
826 mètres (il est légèrement plus élevé que le Fossard qui culmine à
819 mètres), il doit son nom aux impressionnantes roches de grès
situées à son sommet, bien que ce soit un massif granitique des Vosges
Moyennes. Cette caractéristique se retrouve dans les massifs
environnants
dont le Fossard, aux plateaux sommitaux gréseux non encore suffisamment
errodés.
Bien
que le massif soit très boisé, il possède quelques étendues ouvertes
au-dessus de Crémanvillers ainsi qu'au sommet où se trouve de la
petite végétation. Ceci
a permis l'installation d'une zone d'envols de parapentes au sommet,
profitant de l'espace ouvert et des caractéristiques venteuses du
secteur, très exposé. Le
massif de Chèvre-Roche est partagé entre les communes de Vagney au
sud-est (sur
laquelle se trouve le sommet) et du Syndicat (qui possède la
majorité du plateau sommital) au nord-ouest.
Une
petite route forestière aux nombreux lacets permet de relier
Crémanvillers au sommet, de nombreux chalets de vacances familiaux y
sont installés de part et d'autre. Des
carrières de granit étaient exploitées au nord entre Bémont et
Julienrupt.
La
forêt couvrant le massif est quasi-exclusivement d'essence résineuse.
Le massif du Haut du Tôt
Le
massif sur lequel est
établit le Haut du Tôt est en réalité un
ensemble montagneux s'étendant du Syndicat à Gérardmer. Ce vaste
ensemble est globalement délimité au nord par la vallée de la Cleurie
et au sud par les vallées de la Moselotte,
du Bouchot, du Ruisseau de
Menaurupt et du Ruisseau du Phény pour se terminer à l'est par le lac
de Gérardmer.
Le relief est entaillé par les ruisseaux de Lémont et de Vixard,
les ruisseaux de la Pissoire (puis de Blancfaing) et de Froide-Fontaine
et le Ruisseau du Cellet ainsi que la Goutte du Roulier.
L'ensemble
montagneux couvre
à la fois le Pays
de Remiremont et le Pays de Gérardmer. On
peut estimer que la frontière des Pays s'établit approximativement sur
une ligne le Tholy - la Sotière (925 mètres) - Menaurupt - Rochesson.
Le massif du Haut du Tôt recouvre dans cette partie du Pays de
Remiremont une étendue allant de Faing la Beurre (798 mètres) à l'ouest
à la Sotière à l'est. Il est relié au massif de Chèvre-Roche par une
crête d'envirion 800 mètres d'altitude où se trouve un chemin
carrossable.
Le
Ruisseau de Blancfaing
sépare le Moyenmont (863 mètres) du reste du
massif à l'est dont l'altitude maximale se trouve près de la Sotière à
932 mètres. Dans le Pays de Gérardmer l'altitude s'accroit jusque 971
mètres à la Tête de la Neuve-Roche et 1007 mètres au Faing des Meules
encore plus à l'est.
Une série de sommets relie du sud au nord la Sotière aux Grandes Roches
(893 mètres) au coeur de la Forêt Domaniale d'Housseramont,
entre les
communes du Tholy et de Sapois.
Le dénivelé est assez important entre le Droit du Tôt (860 mètres) et
le fond de la vallée de Sapois (500 mètres) où la route descend en
lacets
Le
massif est coupé du nord
au sud par la limite séparant les communes
de Vagney et Sapois; le Moyenmont est à Vagney
tandis que le Haut du
Tôt est situé à Sapois.
Le Haut du Tôt, établit entre 820 et 850 mètres d'altitude est le plus
haut village des Vosges avec son église et sa paroisse propres.
Deux routes partant l'une de Crémanvillers, l'autre de Sapois
permettent de rejoindre les hauts. A la Croix des Hêtres (801 mètres),
la route de Crémanvillers se divise en deux directions, l'une vers le
Moyenmont, l'autre vers le Haut du Tôt. Au carrefour du Poteau (867
mètres) au-dessus du Haut du Tôt, il est possible de rejoindre au nord
le Tholy par la route forestière d'Housseramont et Gérardmer par la
route forestière de Cellet, à l'est la Sotière et au sud Sapois.
De petites téléskis sont établis au Moyenmont et à la Sotière profitant
de l'enneigement à cette altitude. ce sont parmis les seuls téléskis du
Pays de Remiremont
Les
espaces sont ouverts à la
Croix des Hêtres, au Moyenmont, au Haut
du Tôt, au Droit du Tôt tandis que les vastes forêts s'étendent au
nord, à l'est et au sud. Depuis la vallée de la Moselotte, ce sont les
espaces ouverts
qui sont visibles, on aperçoit que très peu les hautes étendues boisées
situées derrière le Haut du Tôt.
Les
massifs des Vosges
Saônoises
occupent la partie supérieure de la Franche-Comté
s’insérant
profondément en territoire lorrain. Ils sont
situés à la limite régionale
séparant les deux régions historiques. Ils
décrivent un arc de cercle, autour des vallées
des affluents du Breuchin que
sont le ruisseau de la Croslière
à l’ouest et le ruisseau de la Rosière
à l’est. Ils constituent
sur leur partie ouest la ligne de partage des eaux entre le bassin de la Mer
du Nord (Moselle) et le
bassin de la Méditerranée (Breuchin)
La partie la plus élevée est situé au
nord et sur
le flanc ouest, dominant directement la vallée de la Moselle. D’ouest
en est, les massifs des Vosges Saônoises comprennent
successivement :


Paysage forestier des Vosges Saônoises, à la Chapelle de Beauregard
A
l‘ouest
du Val-d’Ajol: le Bambois (703 mètres),
le Grand
Roncey (746
mètres)
et le Bois des Milleris (770 mètres)
Au
contact du Girmont-Val-d’Ajol: le Bois des Baumes (768 mètres),
le Bois de
Bellechaume (780 mètres)
et le large bois de Giraultfaihy (803 mètres)
qui constitue la bordure nord de la Franche
Comté.
Dominant la
vallée de la Moselle: le Bois de
l’Etang Fenot (809 mètres),
le Bambois
(819
mètres)
point culminant du système. Ensuite, l’altitude
s’abaisse progressivement à 775 mètres
au Fort de Rupt,
à 743
mètres
à La
Mousse et
à 620 au Col du
Mont de Fourche. Le Col
du Mont de Fourche a été de tous temps un axe de
passage majeur.
A
l’est du Col de Mont de
Fourche, une zone de basses montagnes (687 mètresla
Bouloye, 703 mètres
au Bois des
Breuches, 730 mètres
au Bois des Ravières) occupe la ligne de partage des eaux,
avec notamment la
présence de nombreux Etangs (Pays
des Milles Etangs)
jusqu'au Col des Croix. Ensuite, l'altitude
s'élève sensiblement en direction du Ballon de
Servance (1216 mètres).
La
végétation
de ces massifs
rend la visite fastidieuse tant celle-ci se compose de
fougères, de ronces et d’autres
plantes s’avérant vivaces les chaleurs de
l’été venues.de plus peu de sentiers
balisés les parcourent. Il convient donc de ne pas quitter
les sentiers dans ce
secteur. L’hiver rend par contre cette zone davantage
attractive.


Une borne marquant la limite régionale entre la Lorraine et la
Franche-ComtéLa
limite entre Lorraine et
Franche-Comté est à de nombreux égard
intéressante, celle-ci, bien entretenue dans le
secteur du Val-d’Ajol devient quasi-inexistante et non
bornée sur la majorité
des secteurs, et ce jusqu’au Ballon d’Alsace. Cet
état tranche avec la limite existant
avec l’Alsace.
Quelques bornes et marquages sur des rochers
sont néanmoins
visibles dans le secteur de l’Etang Fenot. Un travail de
remise en état fastidieux
s’avère indispensable au niveau de la
réfection des marquages tant l’état
d’abandon
est avancé en certains points. La limite entre Lorraine et
Franche Comté a pour
particularité, contrairement avec celle de
l’Alsace de ne pas se situer sur la
ligne de crête mais constamment à
l’avantage de la Franche-Comté, la
quasi-totalité de la crête et de la ligne de
partage des eaux étant située en
territoire franc-comtois.
De
nombreuse ruines y sont
présentes, notamment les Peugeux au Grand Roncey, les ruines
du Bois des Baumes, la Grange Flaon
et le Pré des Deux au Bois de Bellechaume, les Graviers
à Giraulfaihy, le Valmont
et les Meneuvrières à proximité du
Bambois.
Sur la
Commune de Rupt-sur-Moselle,
de nombreuses fermes y sont établies, mais
également des ruines et d’anciens
chemins pavés. Ceux-ci menaient alors en terre comtoise
jusqu’à la limite, les
principaux partaient de Maxonchamp vers le Bois de l’Etang
Fenot via le Hanot
(en se subdivisant vers le sommet) et de Rupt-sur-Moselle vers le Bois
du grand
Côté via les ruines du chemin du Haut
Pré. Le secteur du Haut Pré recèle
nombre
de ruines d’anciennes fermes mais également un
exceptionnel chemin pavé très
bien conservé dans sa partie inférieure (au
carrefour du GR7 et du sentier du
Club
Vosgien partant de Rupt-sur-Moselle. Il serait
intéressant de recenser, de
conserver et de mettre en valeur ces héritages pittoresques)
La
Route des Forts permet de
suivre la crête du massif le long de la vallée de la Moselle,
de Remiremont, en
passant par le Col du Mont de Fourche et allant jusqu’au Col
des Croix.